Psychopraticien c’est la dénomination portée par la personne ayant suivi une formation en psychothérapie.
Les syndicats représentatifs de la profession se sont mis d’accord sur le terme de psychopraticien – qui peut éventuellement être assorti du qualificatif « certifié » ou « relationnel ». Il ne s’agit donc pas d’un titre, mais de la dénomination d’une activité professionnelle, comme celle d’ingénieur ou de chef d’entreprise, mais qui a été déposée à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) en 2009.
Pour obtenir le titre de Psychopraticien, il faut avoir suivi une formation complète à une méthode reconnue: programmation neurolinguistique, gestalt-thérapie, analyse transactionnelle, hypnose éricksonienne, approches psychocorporelles… Suivre une formation en psychologie et en psychopathologie clinique ; avoir une supervision tout au long de sa pratique ; se conformer à la charte déontologie de sa profession et être accrédité par une commission nationale de pairs sont également des incontournables.
Un Psychopraticien issue d’une école affichant la mention « formation certifiante », se voit décerner une attestation à la fin d’un cycle de formation. Ces attestations ne sont pas reconnues par l’État, mais dans la plupart des cas par les fédérations d’une même méthode
Sous couvert de vouloir réglementer la profession et de protéger les patients, le nouveau titre légal de «psychothérapeute » défini par la loi d’août 2009 et le décret de mai 2010 est maintenant réservé aux psychiatres, ainsi qu’aux médecins qui auront effectué quelques stages, aux psychanalystes et psychologues moyennant des formations complémentaires, aux « anciens » psychothérapeutes qui ont plus de cinq ans d’exercice et devront passer devant une commission.
Le Psychopraticien n’est ni médecin, ni psychiatre, ni psychologue ou encore psychanalyste. Il n’a donc pas vocation à établir un diagnostique, ne prescrit pas de médicament ni d’arrêt maladie. Son intervention n’est pas non plus remboursée par la sécurité sociale.